Le Forum Global de Nyéléni 2025 s’est ouvert ce 6 septembre à Sri Lanka, en Asie, réunissant des mouvements sociaux, organisations paysannes, pécheurs, féministes, écologistes, et communautés de base venus des six régions dont Afrique, Asie et pacifique, Amérique latine et Caraïbes, Proche-Orient et Afrique du Nord, Europe et Asie centrale et l’Amérique du Nord, pour construire des solutions face aux crises alimentaires, sociales et environnementales mondiales.
La délégation africaine, composée de représentants venus de toutes les régions de l’Afrique, a entamé ses travaux dès la première journée. Nora, porte-parole de la communauté africaine, a présenté à l’assemblée l’agenda politique commun, fruit de plusieurs mois de consultations régionales. Ce document constitue la feuille de route collective pour défendre la souveraineté alimentaire, l’agroécologie et la justice sociale.
La présence du président du ROPPA (Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest) témoigne de l’engagement des organisations paysannes africaines dans cette dynamique mondiale.
Au cours de la session plénière, Lamine, membre de l’organisation du forum, a présenté la répartition des tâches et les responsables de coordination, permettant ainsi une organisation structurée et inclusive des travaux.
Les délégués africains ont ensuite été répartis en six groupes thématiques, reflétant les priorités politiques du programme de Nyéléni :
- Établir et défendre la démocratie et les droits populaires, la paix et la solidarité internationaliste
- Construire des économies populaires
- Réaliser la souveraineté alimentaire et l’agroécologie
- Sécuriser la terre, l’eau, les territoires et la réforme agraire
- La santé pour tous
- Justice climatique et souveraineté énergétique
Ces axes de réflexion s’inscrivent dans le cadre du Programme d’action politique commun de Nyéléni, qui appelle à la transformation systémique des modèles économiques et alimentaires dominants, à la protection des droits des peuples et à la mise en œuvre d’alternatives ancrées dans la solidarité, l’internationalisme et l’écologie.
La participation active de la communauté africaine dès le premier jour du forum illustre la volonté du continent de contribuer à l’élaboration de solutions collectives et de renforcer son rôle dans le mouvement mondial pour la souveraineté alimentaire et la justice sociale.