NIGER


Créée lors du forum constitutif des 27 et 28 avril 1998, la Plate Forme Paysanne du Niger (PFPN), s’est investit avec détermination dans la défense de l’exploitation familiale, en vue de garantir des meilleurs conditions de vie des producteurs et productrices ruraux.

La PFPN a pour mission la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres au niveau national, sous-régional et international par des actions de développement, de concertation, de lobbying et de plaidoyer. L’objectif global de la PFPN est d’améliorer les conditions de vie des producteurs ruraux.
Les organes de la PFPN sont : l’assemblée générale, le bureau de coordination nationale et le comité de contrôle. Il existe également une cellule technique pour venir en appui au bureau de coordination nationale. Ce dispositif est complété par les bureaux des coordinations régionales, départementales, locales ainsi que des espaces de dialogue et d’échanges dont les collèges des femmes et des jeunes.
La PFPN est membre du Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) ; de la VIA Campesina. Elle est également membre de plusieurs comités de pilotage et groupes thématiques au niveau national et international. La PFPN est accréditée auprès de l’UNCCD, la FAO, ENDA …
Les partenaires de la PFPN sont diverses de par leur nature et les appuis qu’ils apportent. On peut citer notamment, l’Etat (à travers ses ministères concernés), le CSA-Bruxelles, la COSPE, la Coopération Suisse, le VECO, la Délégation de l’Union Européenne, le CECI, la coopération Italienne, l’AGRHYMET (organisme spécialisé en agro-météorologie), …
Depuis sa création, la PFPN a multiplié des efforts afin de mettre en place différentes stratégies permettant d’optimiser les effets de ses actions. À ce jour, plusieurs actions sont à mettre à l’actif de la PFPN, notamment : la représentation dans l’ensemble des régions du Niger permettant une meilleure proximité avec les OP de base ; la pertinence de ses interventions et de ses prises de position sur les problèmes concernant le monde rural ; l’amélioration de sa capacité d’accompagnement des OP membres : élaboration de projets, itinéraires techniques de production, promotion des filières ; commercialisation, transformation et conservation des produits ; relation avec la recherche et les institutions de recherche, etc ; L’organisation d’une journée du paysan créant ainsi un cadre de dialogue entre les producteurs et les autorités de l’État, avec une possibilité d’interpellation sur des préoccupations majeures et des nombreuses expériences en matière de plaidoyer et de lobbying sur les politiques agricoles au Niger, comme la participation à l’élaboration de la SDR, etc.
Ces différentes actions menées par la PFPN ont permis à cette dernière d’asseoir sa crédibilité, d’améliorer sa notoriété, et d’être considérées comme un cadre de concertation de référence au Niger.
Malgré ces différents acquis, une évaluation externe avait été réalisée en 2011 et a fait sortir un certain nombre de faiblesses de différents genres notamment en termes de rôles et responsabilités entre les différents organes, en termes de communication interne et externe, en termes de modalités d’exécution, suivi et évaluation des activités, etc. d’ailleurs, à plusieurs moments et de différentes manières, la Plate Forme Paysanne a examiné ses faiblesses et cherché des solutions.

Aussi, pour faire de la PFPN un cadre de concertation capable d’influencer les décisions politiques pour une meilleur prise en compte des préoccupation des organisations paysanne, des réformes institutionnelles et organisationnelles s’imposent.

Ainsi, au mois de février 2013 la Plate-forme Paysanne du Niger a tenu son Assemblée Générale, au cours de laquelle il a été, entre autres, question de réorganiser la Plate-forme. Jusque-là elle comprenait des membres (29 au total) de différentes dimensions allant de petites O.P. de base (coopératives et groupements) jusqu’à des grandes fédérations nationales couvrant un grand nombre de régions. Ces différents types d’O.P. assuraient différents types de fonctions vis-à-vis de leurs membres, et avaient donc des attentes différentes vis-à-vis de leur Plate-forme nationale.

Après la réorganisation du mois de février 2013, la Plate Forme Paysanne compte Onze (11) Organisations Paysanne membres, qui sont toutes des fédérations regroupant une multitude d’organisations de base, couvrant toutes, au moins 3 des 8 régions du pays et qui sont à jour dans le paiement des cotisations qui sont 200 000 FCFA par an. Ces 11 OP membres interviennent dans tous les domaines du secteur rural et représentent environs 500 000 chefs d’exploitants familiaux.

Il a en outre été convenu que les fonctions de la Plate-forme doivent être complémentaires à celles des organisations membres, et essentiellement se concentrer sur : le plaidoyer et lobbying sur des questions que les organisations membres ont identifié comme prioritaires, et sur le renforcement des organisations membres sur des aspects transversaux, par des ateliers de formation et de réflexion, des voyages d’échanges, et par la circulation de l’information. Dans le même esprit la Plate Forme Paysanne anime deux Collèges spécialisés en son sein. Il s’agit de celui des femmes paysannes et, celui des jeunes agriculteurs.

Suite à cette réorganisation, le plan stratégique (2013-2017) dont la Plate-forme s’était doté en 2012, est à revoir car il était partiellement basé sur les besoins des petites organisations qui ne sont plus membres aujourd’hui. En outre le PS n’était pas suffisamment détaillé pour que toutes les parties concernés : organisations membres, partenaires, équipe exécutive, et dirigeants puissent bien en comprendre la portée, les priorités et les modalités des actions à mener, pour pouvoir en faire le suivi.

Il s’avère donc nécessaire de reformuler le PS en fonctions des nouvelles fonctions de la Plate Forme Paysanne et des attentes prioritaires des OP membres. Il en est ainsi pour le plan annuel 2013, et pour les plans des deux collèges.

Raison pour laquelle la PFPN, avec le soutien de CSA et du bureau de la coopération suisse au Niger, s’est inscrit dans un processus de finalisation de son plan stratégique 2014-2017. Un consultant assiste l’équipe exécutive de la Plate-forme et les délégués des 11 OP membres à reformuler le plan stratégique 2014-2017.

Contacts des responsables de la Plate Forme Paysanne
Mr BAGNA Djibo
Président de la Plate Forme Paysanne
Tél : +227 96 01 95 49
+227 90 05 00 42
Email : bagna_djibo@yahoo.fr

Monsieur Issaka Abdoulaye
Coordonnateur de la Cellule Technique
+227 96 49 43 09
+227 90 45 37 70

Liste des organisations paysannes membres

1. Association pour la Redynamisation de l’Elevage au Niger (AREN) :Elevage

2. Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN Niya):Maraîchage

3. Fédération des Unions des Groupements Paysans (FUGPN – MOORIBEN) :Agriculture

4. Fédération des unions des Coopératives de producteurs de Riz (FUCOPRI) :Exploitants Rizicoles

5. Fédération Nationale des Groupements des Pêcheurs du Niger (FNGPN) :Pêche

6. Rassemblement Démocratique des Femmes du Niger (RDFN) :Promotion Féminine

7. Fédération Nationale des Agropasteurs (FENAP) Agropastoralisme
8. FNEN-DADDO :Elevage

9. Association pour la sauvegarde et la Promotion de l’Elevage au Niger (ASPEN) :Elevage

10. Association DAOUD :Agropasteur

11. Groupement d’Action Culturelle et de Développement des Jeunes Eleveurs :Elevage

CONTACTS
Tel : 00227 20 73 23 52
Émail : pfp_niger@yahoo.fr
Site :www.pfpniger.org


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